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Archive d'activités de Génération Butterfly
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14 février 2012

DIALOGUE ENTRE NOBILA ET SON COUSIN PILIMPIKOU

blogger_patinde                    Les Hallucinations de Nobila


-Cousin Pilimpikou, quand je pense qu’aujourd’hui,  la vie des jeunes est devenue un problème  de ton existence et que moi Nobila, je ne pense pas plus que le bout de mon nez, j’en rage. Cousin, je sais que de part ton intelligence inouïe, tu arrives à transcender tous les caprices de la vie, les événements de la ville.
-Ah toi Nobila, tu ne vas jamais changer d’être jaloux de moi. Quand je te disais que l’intelligence est un vrai potentiel, tu me répondais que ce que tu as de mieux à faire c’est de te contenter du peu que la nature t’a offert. Voilà qu’aujourd’hui avec ma philosophie papillon, je suis acteur de développement citoyen et tu ne m’aime pas. Je m’implique davantage dans les actions communautaires de développement. Je m’ouvre au monde dans l’optique d’apprendre et de réinvestir mes acquis de connaissances au profit des communautés.
-Tu sais Pilimpikou, moi je ne peux plus arrêter mes larmes qui coulent sur mes joues. J’en’ ai mare de vivre dans l’incertitude, dans le désespoir.
- Pourquoi mon neveu Nobila?
-Parce que ce ne sont pas des paroles blessantes ni même la séparation d’avec ma mère qui me font fondre en larmes, mais des larmes qui versent sur la misère morale du monde, sur la dégénérescence de l’esprit de l’homme. Quand je pense que bon nombre de jeunes comme moi,  diplômés d’études supérieurs ; sont au chômage ; et de surcroit, croupissent sous le joug du désespoir. Quand je vois ces milliers  d’enfants qui n’ont pas à manger, ces jeunes filles qui s’adonnent à des comportements à risque, je ne peux que soupirer.
-Ah! Toi tu ne vas jamais arrêter ta folie. Comment pourrons-nous réussir sans engagement ? Sans un projet de développement en tête. Tu sais qu’avec L’ONG Butterfly, moi je me réjouie aujourd’hui.
-Ai ! Pilimpikou comment avec un Organisme Non Gouvernemental, on peut se réjouir ? Puisqu’à ma connaissance, il ne travail pas pour l’Etat.
-Très belle question ! Voilà que tu raisonnes comme un intellectuel, un vrai diplômé de l’université libre de Barktinga. Je t’informe qu’à la manière du papillon qui galvaude partout à la recherche de sa pitance journalière, nous les jeunes de Génération Butterfly, nous avons adopté la philosophie papillon et nous œuvrons à renforcer la confiance des jeunes dans le monde sur leur pouvoir et leur capacité intellectuelle de contribuer au changement social. Nous travaillons à favoriser le sens civique des jeunes et leur ouverture d’esprit face aux grands défis du développement durable et l’intégration interculturelle.  Nous encourageons l’entreprenariat des jeunes partout dans le monde.
-ô Cousin Pilimpikou, je ne savais pas qu’il existait encore des sauveurs dans ce monde. Moi qui avais perdu tout espoir de vivre, j’avais pensé rejoindre Lalebila à Watinooma pour me pavaner dans l’espoir de sauver ma peau de ces caprices de la vie par le bien du hasard heureux. Tu sais, mon père me disait que l’homme était paresseux depuis le Jardin d’Eden où il avait été déposé par le créateur. Il gagnait à manger sans peine. Depuis qu’il a été chassé, il n’a de désir que de retrouver ce Paradis perdu. Alors moi je pense avoir trouvé mon eldorado par cette rencontre cousin.
- mon neveu Nobila, à observer la succession des événements dans ce monde, je crois en la toute puissance de Dieu. Rien n’est le fait du hasard. Le hasard, s’il se laissait discerner comme une suite inqualifiable de raisons, nous croirons que dans la vie tout est gratuit. Si je ne t’avais pas rendu cette visite de courtoisie, nous ne serions pas entrain de débattre sur ta vie privé. Tu allais continuer à croire que je t’ai abandonné seul dans ton aventure. Cela pour te dire Nobila que tu es le bienvenu dans les réseaux de jeunes leaders qui se battent pour dynamiser  davantage l’éducation citoyenne dans toutes les couches sociales.
-Ah ! Mon cousin Pilimpikou que la main droite du Sauveur te protège. Grâce à tes conseils, je pourrais m’intégrer dans la société et prendre part  aux grandes questions pour le développement participatif. Je m’engage entièrement à m’impliquer dans les actions communautaires de développement, à cultiver la philosophie papillon en moi et à les réinvestir au profit de mes pairs.
Merci Beaucoup Pilimpikou ; on se revoit la semaine prochaine.

 

 


Un article de Patinde, blogger papillon
  

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